« Il fait campagne tout seul », observent ses alliés radicaux. Un candidat isolé, une équipe de campagne divisée entre deux stratégies, des cafouillages entre parti, QG et Elysée, des ministres qui anticipent la défaite et des militants démoralisés. À une poignée de jours du premier tour, la campagne de Nicolas Sarkozy prend l'eau.
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NicolasNicolas Sarkozy est sans doute le seul à y croire encore. « Les résultats du 1er tour vous surprendront», a-t-il promis le 14 avril dans un entretien à La Dépêche du Midi. «Ce que je vois, moi, c'est qu'il y avait 120.000 personnes place de la Concorde, beaucoup de gens qui ne s'étaient jamais engagés et qui sont venus parce qu'ils ont une inquiétude sur l'avenir de la France», s'est-il encore félicité, lundi 16 avril. L'objectif ? Toucher cette fameuse «majorité silencieuse» qu'il invoque à chaque discours et créer une dynamique au premier tour.