L’affaire Squarcini Chronique

Procès Squarcini : les écoutes illégales liées à l’affaire du cercle de jeux Wagram

Bernard Squarcini est poursuivi pour avoir à deux reprises fait placer sur écoutes le policier Franck Alioui, partie civile dans l’affaire, sous des prétextes fallacieux. Les liens du préfet avec l’équipe du Wagram remontent à la surface.

Karl Laske

Soudain, Bernard Squarcini s’est tourné vers les bancs de la presse, le visage décomposé. Le major de police Franck Alioui l’a mis KO debout, vendredi, devant le tribunal. Pendant cinq heures, l’ancien patron du renseignement intérieur (DCRI) a justifié le placement sur écoutes du policier pour des motifs liés à la sécurité nationale, et ce à deux reprises, en 2008 et en 2011, évoquant des arguments déjà balayés par l’enquête, des soupçons sans aucun fondement d’une proximité avec des services de renseignement israéliens et algériens.

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