Le conflit d'intérêt est-il toujours proscrit en France?
La nomination de Nathalie Kosciusko-Morizet, sœur du lobbyste en chef des patrons du numérique, à la tête du secrétariat d'Etat à l'économie du même nom soulève la question d'éventuels conflits d'intérêt. L'intérêt général peut-il se satisfaire de ces liens familiaux et si oui, à quelles conditions? D'autres choix de Nicolas Sarkozy ces dernières semaines – Marin Karmitz,Yazib Sabeg... et bien avant Christine Ockrent – laissent transparaître une dérive en la matière.
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C'était jeudi 15 janvier. A la nomination de Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) au poste de secrétaire d'Etat à l'économie numérique et devant le soupçon d'un éventuel conflit d'intérêt, son frère, Pierre, a été le plus prompt à réagir sur Libération.fr: «Pour que cela arrive, il faudrait que Nathalie soit actionnaire de Price Minister, ce qui n'est pas le cas; ou bien que son secrétariat d'Etat pousse un projet qui soit bon pour Price Minister et pas pour les autres, ce qui me semble peu probable.»
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par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
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