Notre-Dame-des-Landes: l’exécutif tranche, les critiques pleuvent
Édouard Philippe a annoncé mercredi l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes et l’évacuation de la ZAD au printemps prochain. L’exécutif peut s’enorgueillir de trancher une question à laquelle se sont heurtés tous les gouvernements. Déjà, les pro-aéroport dénoncent un « déni de démocratie ».
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C’est décidé. Après des années de controverses et de tergiversations, auxquelles plusieurs gouvernements sont venus se heurter, Édouard Philippe a annoncé mercredi 17 janvier l’abandon du projet d’aéroport du Grand Ouest, qui devait être implanté à Notre-Dame-des-Landes. Une décision qui met un terme à dix ans de lutte obstinée des opposants au projet, qui en étaient venus à occuper le territoire réservé par l’État pour y construire la nouvelle aérogare, la zone d’aménagement différé devenue au fil du temps la « zone à défendre ».
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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