Malgré l’épidémie de grippe, le port du masque chez les soignants n’est pas systématique
« Fortement recommandé » par le ministère de la santé, le port du masque n’est pas obligatoire dans beaucoup d’établissements hospitaliers. Alors que les virus saisonniers circulent, des soignants ne se protègent pas, y compris en présence de patients fragiles.
LeLe 4 décembre dernier, Odile Basse a été transplantée d’un rein à l’hôpital Foch de Suresnes (Hauts-de-Seine). Cette greffe, elle l’attendait depuis dix-sept ans. Si le greffon prend, elle n’aura plus à subir d’épuisantes dialyses. Lors de telles interventions, un traitement immunosuppresseur est toujours administré au patient ou à la patiente greffée. Il vise à baisser ses défenses immunitaires, pour limiter le risque de rejet par l’organisme de cet organe étranger. Le corps se retrouve donc fragilisé face aux virus. « Les médecins ne cessent de nous répéter qu’il faut se protéger, éviter les gens malades pendant les trois premiers mois », explique Odile Basse.