FranceChronique

Front de gauche : le temps du compromis

Le Parti de gauche et le Parti communiste ont pris acte de leurs divergences, mais le divorce ne sera pas prononcé. Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent ne se supportent plus, mais après les municipales ils se supporteront encore.

Hubert Huertas

« Je suis devenu un peu méfiant, et moins naïf. Je ne m’attendais pas à ce que les communistes nous abandonnent pour partir avec les socialistes », a lâché Jean-Luc Mélenchon sur BFMTV, ce dimanche. Au-delà des formules médiatiques destinées à faire le buzz, on a du mal à croire qu’un homme politique aussi expérimenté, et aussi pétri d’Histoire que le fondateur du Parti de gauche, ait pu croire, un seul instant, que le Parti communiste allait le choisir lui, qui pèse un poids incertain pour les municipales, plutôt que le PS dont l’alliance représente une chance éprouvée de préserver des dizaines de mairies PC et des centaines de postes d’adjoints et de conseillers municipaux.

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