En une semaine, une étape cruciale a été franchie dans la validation, par la parole publique gouvernementale, des obsessions identitaires du Rassemblement national (RN). On a vu le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, en direct à la télévision, accuser de « mollesse » Marine Le Pen à l’égard de l’islam. Peu après, une porte-parole de La République en marche (LREM) regrettait candidement l’absence de la députée d’extrême droite à l’Assemblée nationale sur « le sujet dont elle raffole, le séparatisme » – que l’exécutif a en effet choisi de mettre à l’agenda parlementaire, en pleine crise sanitaire, économique et sociale.
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous