Que les actionnaires du CAC 40 soient mis fortement à contribution!
Bruno Le Maire a demandé aux entreprises qui font payer leurs salaires par l’État via le chômage partiel de ne pas servir de dividendes à leurs actionnaires. Beaucoup de groupes du CAC 40 ne respectent pas la consigne.
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Sans doute Bruno Le Maire a-t-il pensé éteindre la semaine passée la polémique qui commençait à monter autour des dividendes versés par certains grands groupes français à leurs actionnaires. Prenant la posture énergique dont il est coutumier, il a donné de la voix pour signifier à ces entreprises qu’en ces temps de pandémie et de souffrance pour tout le pays, le moment serait vraiment mal choisi de couvrir d’or leurs actionnaires. Il a même été encore plus énergique que cela. Appelant ces entreprises à la modération, il a enjoint à celles d’entre elles qui font payer leurs salaires par l’État via le recours à la procédure du chômage partiel de ne pas verser de dividendes du tout. Question de décence et de civisme ! On ne peut pas solliciter l’argent public et précisément, au même moment, faire des ponts d’or à ses actionnaires…
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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