Joigny, Tonnerre (Yonne), de notre envoyée spéciale.– « Ici il n’y a rien ! Pas de services publics, pas d’activité… Plus que des cas sociaux », maugrée José, technicien chez Mercedes, en montrant la rue piétonne de Joigny, déserte, où les commerces fermés sont légion. Comme beaucoup d’habitants de la ville, José a été attiré par les prix du foncier, sans rapport avec la Seine-et-Marne où il travaillait jusque-là. Mais il a vite déchanté devant la réalité quotidienne d’une ville « périphérique » qu’il décrit comme « complètement sinistrée ».
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