Libertés publiques

JO, Festival de Cannes : tous les prétextes sont bons pour envoyer Farid en rétention

Condamné pour terrorisme en 2017 et assigné à résidence depuis sa sortie de prison, Farid vient d’être enfermé en CRA pour la quatrième fois, dans le contexte du « Festival de Cannes » cette fois. La préfecture des Alpes-Maritimes maintient vouloir l’expulser.

Nejma Brahim

Déchu de sa nationalité et non expulsable, Farid fait partie de ces profils dont la France ne sait pas vraiment quoi faire. La préfecture des Alpes-Maritimes innove en la matière, quitte à être en dehors des clous : elle enferme un individu qu’elle voit comme une « menace » en centre de rétention administrative (CRA), pour éviter que celui-ci ne puisse circuler dans l’espace public lors d’événements organisés dans la région.

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