Série Épisode 3 Nanterre, après Nahel

À Nanterre, les ombres en colère de la cité Pablo-Picasso

Ils sont absents des médias le plus souvent, défigurés par les préjugés, oubliés quand leur quartier ne brûle pas. Durant les quatre nuits qui ont suivi la mort de Nahel, un seul mot d’ordre : ne pas s’exprimer, rester dans l’ombre. Cinq protestataires, de 16 à 32 ans, racontent leurs nuits de révolte.

Feurat Alani

Lorsque les lumières sur Nanterre (Hauts-de-Seine) se sont éteintes, les ombres sont restées. Le soir des affrontements, formant des groupes très mobiles, souvent précédés par des ouvreurs sur des deux-roues, ils ont multiplié les incendies, les jets de grenades assourdissantes et de mortiers de feux d’artifice. Ils et elles se sont tu·es depuis. 

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