La rupture est consommée entre la ministre de la justice et les magistrats. Leurs principaux syndicats s'unissent pour dénoncer les attaques portées par Rachida Dati à «l'indépendance de l'autorité judiciaire». Ils demandent au Conseil supérieur de la magistrature (CSM) de prendre position sur «ces graves atteintes». Du jamais vu.
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LesLes grands mots sont sortis. «Caporalisation» des magistrats du parquet, «attaques contre l'indépendance de l'autorité judiciaire résultant des prises de position de Madame la garde des Sceaux», «dérives institutionnelles actuelles où le parquet est considéré comme un simple exécutant des injonctions de la Chancellerie». Et les expressions choisies par les deux principaux syndicats de magistrats indiquent que, cette fois, la rupture est consommée entre la magistrature et la ministre de la justice.