Cinq ans après la reconnaissance officielle par François Hollande de la répression de la manifestation pacifique d’Algériens à Paris, le 17 octobre 1961, Emmanuel Macron, qui avait promis des « actes forts » durant sa campagne, n’a pas profité de cette date pour réaffirmer la position de la France.
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IlsIls ont attendu, attendu, attendu. Mais rien n’est venu. Mardi, les militants de la reconnaissance du 17 octobre 1961 se sont rassemblés, comme ils le font chaque année, sur le pont Saint-Michel à Paris, en mémoire des personnes tuées il y a 56 ans par la police, alors qu’elles manifestaient pacifiquement contre le couvre-feu imposé par décret aux « Français musulmans d’Algérie », selon la terminologie administrative de l’époque. Un rassemblement à l’occasion duquel les associations réunies sous le nom de Collectif du 17 octobre 1961 espéraient obtenir un signe d’Emmanuel Macron, une audience, une expression publique, quelque chose. En vain.