Près d’Alençon, le peuple des ronds-points joue sa survie
Dans l’Orne, plusieurs gilets jaunes se sont mobilisés sur leur rond-point d’origine, comme à Sées, un an après le début du mouvement. Moins nombreux qu’au début, un peu perdus quant à la marche à suivre. Les clivages politiques, les images de violence et la vie de groupe ont miné l’enthousiasme initial. Mais « il y a toujours des gens qui crèvent de faim ». Les revendications, elles, sont donc intactes.
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Ludovic et Steve de Romanet se marrent. « On fait un gâteau, avec une bougie ? – Bah oui, pourquoi pas ? » Ce week-end des 16 et 17 novembre marque le premier anniversaire de la prise des ronds-points par les gilets jaunes, mais il pourrait tout aussi bien, remarque un acteur historique du mouvement, « finir en enterrement grand style ». À l’entrée de Sées, au cœur de l’Orne, une trentaine de gilets jaunes sont en tout cas présents : samedi pour tracter, dimanche pour organiser un pot de l’amitié « ouvert à tous ».
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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