Manifestation du 17 décembre: «On est prêt à passer Noël dans la rue»
Il s’agit d’une des manifestations les plus fournies des dix dernières années. L’exécutif affronte une mobilisation renforcée après deux semaines de grève. À côté de l’intersyndicale, des syndicats réformistes unis contre l’introduction d’un âge pivot. Pour l’instant, le gouvernement ne cède rien.
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Du monde, partout, et souvent davantage que le 5 décembre. Des centaines de milliers de personnes ont défilé en France ce mardi 17 décembre à l’appel de l’intersyndicale FO-CGT-FSU-CFE-CGC-Solidaires, alliée avec trois organisations de jeunesse (MNL, Unef et UNL), mais aussi – et c’était inédit depuis 2010 – la CFDT, suivie par l’Unsa et la CFTC. Après presque deux semaines de grève et de mobilisation, le mouvement social contre la réforme des retraites ne désarme pas. « Au moins » 615 000 manifestants en France selon le ministère de l’intérieur, et 1,8 million selon la CGT, et plus de 70 000 personnes à Paris pour le cabinet Occurrence (la CGT annonce 350 000 personnes à Paris) : de quoi classer ces manifestations parmi les plus fournies de ces dix dernières années.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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