Procès des financements libyens : le mail anonyme de Sarkozy, la chambre forte de Guéant

ÀÀ la suspension d’audience, Nicolas Sarkozy trépigne d’excitation. Il y a un mois, l’ancien président mettait en doute l’existence des « enregistrements » clandestins de ses rencontres avec Mouammar Kadhafi. Aujourd’hui, c’est son propre avocat qui transmet l’un de ces fichiers audio au tribunal. Il souffle aux avocats des parties civiles qu’il a « reconnu sa voix ». « Je peux vous le dire, il y en a d’autres », assure-t-il encore, émoustillé. Il se délecte de l’idée de reprendre la main, après une longue série d’audiences défavorables. « Moi je n’ai rien à perdre », a-t-il lancé.