Face aux «gilets jaunes», le pouvoir dans l’impasse
Après deux mois de « grand débat » et un nouveau samedi de manifestations marqué par des scènes de violences à Paris, l’exécutif a dégainé de nouvelles mesures destinées à durcir le maintien de l’ordre. Sur le plan politique, toujours rien. Emmanuel Macron se refuse à utiliser les leviers démocratiques que lui offrent les institutions de la Ve République.
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UneUne fois de plus, le pouvoir s’est laissé dépasser par les événements. Et une fois de plus, il choisit d’y répondre non pas sur le plan politique, mais sur celui de la sécurité, en durcissant son arsenal et en limitant de nouveau le droit de manifester. Lundi 18 mars, après un samedi marqué par des scènes de violences dans la capitale et des « dysfonctionnements » dans le dispositif de maintien de l’ordre reconnus par Matignon, Édouard Philippe a soumis à Emmanuel Macron une série de propositions visant à améliorer ce dernier. « Ces actes sont des actes criminels. La réponse du gouvernement doit donc être forte », a insisté le premier ministre, avant d’en préciser les contours.
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