Dans ce bastion de gauche, les socialistes, avec leur vague à l’âme, cohabitent avec des communistes et des Insoumis, qui ont le vent en poupe, et des ralliés à Emmanuel Macron, qui croisent les doigts. À une semaine du premier tour, ils n’ont jamais rencontré autant d’électeurs incertains de leur vote.
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RennesRennes (Ille-et-Vilaine), envoyée spéciale.- Ils détestent ça. Un petit geste amical, un regard compatissant et un mot d’encouragement : « Bon courage, hein ! » Les socialistes ne sont pas habitués à susciter la pitié. À la limite, ils préféraient quand les passants râlaient. Mediapart est retourné dans le même quartier de Rennes, où nous avions raconté la campagne du PS en 2012. Cinq ans plus tard, la gauche y offre un visage éclaté, divisé, et surtout indécis à une semaine du premier tour de la présidentielle.