Alors que le gouvernement l'avait promise avant l’été, l’annonce de la réforme de l’hôpital est repoussée à la rentrée. Les services d’urgence craquent, les hôpitaux manquent de moyens et le personnel met en garde : la sécurité des patients ne sera plus forcément assurée cet été.
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« Tout« Tout est parfaitement monitoré », assure Agnès Buzyn, ministre de la santé, en réponse aux alertes lancées par les soignants des services d’urgence, qui craignent une explosion des complications cet été dans les hôpitaux, déjà mal en point. Pourtant, dès le mois de mars, une centaine d’établissements étaient placés sous la houlette du dispositif « hôpital sous tension », pensé pour faire face à « une situation critique de régulation des urgences hospitalières ». Une note, émise le 23 mai par le ministère d’Agnès Buzyn, demande par ailleurs aux agences régionales de santé (ARS) de se préparer à « anticiper et préparer des situations de tension dans les structures de médecine d’urgence ». Parfaitement monitoré, vraiment ?