Éducation et enseignement supérieur

« Sanctuaire » ou « bunker », le difficile dosage pour sécuriser l’école

Après le drame d’Arras, plusieurs équipes enseignantes en Île-de-France ont exercé leur droit de retrait pour « danger grave et imminent », afin d’alerter sur les failles de sécurité dans leurs lycées. Gabriel Attal a demandé lundi une « mission flash ».  Les syndicats appellent à ne pas céder aux sirènes des « gadgets » qui « divertissent » seulement l'opinion.

Mathilde Goanec

Cinq jours après la mort de leur collègue Dominique Bernard à Arras, tué par un ancien élève du lycée, la question enfle dans les établissements scolaires : comment assurer la sécurisation des établissements sans transformer l’école en bunker ? La communauté éducative (parents, enseignant·es, directions d’établissements, collectivités) examine l’équation, sous la pression d’une opinion publique heurtée par la répétition des drames qui ont frappé l’école ces trois dernières années.

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