Affaire Tariq Ramadan: ce que disent les féministes antiracistes
Prendre la parole et risquer qu’elle soit instrumentalisée à des fins racistes et islamophobes ou se taire et être soupçonnées de cautionner des crimes sexuels ? Suite aux plaintes pour viol contre Tariq Ramadan, plusieurs militantes féministes antiracistes, pour la plupart musulmanes, expliquent leurs choix.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Il y a d’abord eu l’injonction. Celle faite aux musulmans français de parler après les deux plaintes pour viol déposées contre le prédicateur musulman et professeur universitaire Tariq Ramadan. Le 30 octobre 2017, dix jours après la première plainte, Libération titre en une « Silence dans les rangs musulmans ». L’article, très factuel, décrit « l’effet d’une sidération provoqué dans les milieux musulmans » et le « silence (…) signe de son embarras » de l’ex-UOIF (Union des organisations islamiques de France) qui invitait régulièrement l'intellectuel à son rassemblement annuel au Bourget (Seine-Saint-Denis). Le même jour, Le Mondedéplore dans un article que « les institutions, associations et acteurs musulmans [aient] été remarquablement discrets depuis l’annonce du dépôt de la première plainte pour viol et agression sexuelle ».
Retour sur une étrange soirée en marge du sommet de l’Otan à Madrid, où les dirigeants, après avoir annoncé des milliards de dollars pour renforcer leur présence militaire sur le continent, se sont mis à contempler les « Ménines » de Velázquez au musée du Prado.
Un accord a été conclu jeudi entre le gouvernement et les responsables autochtones, à l’issue d’une longue grève générale, pour réclamer de meilleures conditions de vie. Dans la capitale Quito, la « Casa de la Cultura » (Maison de la culture) a été un endroit clef du mouvement.
De nombreux témoignages et des documents obtenus par Mediapart montrent ce qui est proposé par ce prestigieux établissement catholique. Une quinzaine d'anciens élèves racontent les « humiliations » et les « souffrances » vécues.
La mort d’un bébé survenue la semaine dernière à Lyon a provoqué la stupéfaction. Mais depuis de longs mois, les conditions d’accueil en crèche se dégradent. Et des professionnels, des experts ou représentants du secteur tirent la sonnette d’alarme. Témoignages.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.