Tout ce qui est rare n'est pas précieux. La preuve, l’interview d’Emmanuel Macron accordée dimanche soir à France 2. C'était son deuxième entretien télé en sept mois. On attendait de la densité, on eut des amabilités, et deux marcheurs qui marchaient pour enfoncer quelques portes ouvertes mais ornées de dorures. Michel Droit-de Gaulle, c’était en noir et blanc ; Laurent Delahousse-Macron, c'est en couleurs. Mais le naufrage du journalisme est le même.
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BienBien sûr Delahousse est Delahousse, donc le contraire d’un puncheur. Avec lui, les entretiens tiennent davantage des confidences sur canapé de velours que du questionnement à la toile abrasive. Mais Emmanuel Macron est président de la République. Il n’était donc pas insensé d’espérer quelques annonces, ou quelques explications, les sujets ne manquent pas. Rien de cela.