Migrations

Naufrage au large de Calais : le rapatriement des victimes s’organise, sans l’État français

Après le naufrage qui a fait 27 victimes au large de Calais fin novembre, Gérald Darmanin avait annoncé que l’État prendrait en charge les inhumations des exilés. Toutefois, le rapatriement des corps, coûteux mais souvent réclamé par les familles, reste assuré par les associations et les pays d’origine.

Nejma Brahim et Sarah Brethes

Jeudi matin, à quatre heures, Samad Akrach a pris la route pour Lille depuis la banlieue parisienne. Pour la quatrième fois en trois semaines. Le président de l’association Tahara s’est rendu à l’institut médico-légal pour procéder aux toilettes rituelles de quatre victimes du naufrage du 24 novembre, des Afghans qui cherchaient à rejoindre l’Angleterre où ils travaillaient dans le bâtiment depuis plusieurs années (lire ici notre enquête). Et pour organiser l’acheminement des cercueils à l’aéroport Charles-de-Gaulle, en vue de leur rapatriement vendredi vers leur pays d’origine, via le Pakistan.

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