« Êtes-vous prête à utiliser le 49-3 si cela s’avère nécessaire ? » « Avec le premier ministre, nous voulons convaincre les parlementaires de l’ambition de ce projet de loi. Mais nous prendrons nos responsabilités. » En une phrase en fin d’un entretien au quotidien économique Les Échos jeudi 18 février, la ministre du travail Myriam El Khomri a rallumé le feu dans la majorité. Tout le monde a vite compris : le gouvernement n’exclut pas de passer en force sur le projet de loi de réforme du travail, en activant l’article 49-3 de la Constitution qui permet de faire adopter un texte par vote bloqué. Comme il l’a fait trois fois début 2015, à chaque passage de la contestée loi Macron à l’Assemblée nationale.
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