L’information judiciaire, ouverte mardi, vise non seulement des faits de « blanchiment de fraude fiscale », mais aussi l'argent que le ministre, désormais démissionnaire, aurait touché grâce à l'industrie pharmaceutique.
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LaLa justice se lance sur la piste de l’argent que Jérôme Cahuzac a touché, pendant des années, au service de laboratoires pharmaceutiques. L’enquête devra dire si ces émoluments – essentiellement engrangés dans les années 1990 – ont tous été déclarés au Fisc ou clandestinement placés en Suisse ; s’ils ont servi d’autres objectifs que l’enrichissement personnel; s’ils ont été versés par les labos en échange de simples conseils ou d’actions de lobbying guère avouables, ayant permis à des firmes pharmaceutiques de mettre sur le marché des médicaments inutiles et coûteux pour la Sécurité sociale.