L’avocat des familles des victimes de l’attentat de Karachi, Me Olivier Morice, défend ce jeudi une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel. Comment la loi de 2009 classifiant des lieux secret défense a permis à l’exécutif d’entraver l’action des juges d’instruction.
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QueQue peuvent faire des juges confrontés au secret défense ? Plus grand-chose. Marc Trévidic et Renaud Van Ruymbeke, respectivement chargés des enquêtes sur l'attentat de Karachi et les contrats d'armement Agosta et Sawari 2, pourraient en témoigner. Dans ces affaires d'Etat, ils ont formulé sept demandes de déclassification de documents et reçu presque autant de refus du premier ministre, des ministres de la défense et du budget. Et quand on leur transmet des documents, ils sont parfois expurgés dans leur quasi-totalité.