Roms: relaxe du riverain «nettoyeur» de la place de la République
Un soir de janvier 2014, à Paris, un homme a déversé un produit pour « nettoyer » le trottoir sur lequel était installé un couple de Roms près de la place de la République. Ce fait est avéré, mais le voisin malveillant, poursuivi, a été relaxé car le tribunal doute de la nature « corrosive » du liquide utilisé.
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Poursuivi pour avoir aspergé d'un produit corrosif le matelas d’un couple de Roms vivant près de la place de la République à Paris, l’homme, propriétaire d’un appartement dans le quartier, a été relaxé le 19 mai 2014. « En l’état des investigations », il n’est pas établi qu'un « liquide corrosif » a été utilisé, a avancé le tribunal correctionnel de Paris pour motiver son jugement. À l’audience, qui s’est tenue le 7 avril, le prévenu n'a pourtant pas nié les faits. Il a reconnu avoir versé un produit en présence des personnes assises à ses pieds pour « nettoyer le trottoir ». « J’ai utilisé un mélange d’eau de javel et de savon noir », a-t-il même admis. Lors d’une perquisition à son domicile, une bouteille de savon noir de marque Saint-Marc a été retrouvée.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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