Eoliennes dans la baie de Saint-Brieuc: et maintenant, c’est la mer qu’ils veulent privatiser!
L’octroi d’une partie du domaine public maritime dans la baie de Saint-Brieuc au géant espagnol Iberdrola, qui veut y construire 62 éoliennes, déchaîne les critiques. Parce que le groupe a mauvaise réputation ; parce que les pêcheurs vont en pâtir ; parce que la faune et la flore marines sont menacées ; et parce qu’il s’agit de l’accaparement d’un bien commun qui devrait être inaliénable.
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C’est peu dire que les dernières privatisations en France depuis le début des années 2000 ont suscité des polémiques fortes. On en connaît les raisons : avec les aéroports, les autoroutes ou encore de nombreux services publics, ce sont des biens communs essentiels à la vie de la cité qui ont été abandonnés à la boulimie de très grandes puissances financières. Et cela a généré d’innombrables dérives, puisque presque à chaque fois l’État a accepté de vendre à vil prix des biens hautement rémunérateurs.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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