Gilets jaunes, six mois de révolte des oubliés

«Grand débat»: le pouvoir fixe déjà ses lignes rouges

Alors que la Commission nationale du débat public (CNDP) s’inquiète d’une trop forte main-mise de l’exécutif sur le « grand débat » promis par Emmanuel Macron, le gouvernement a déjà prévenu qu’il n’était pas question de revenir sur les « transformations » engagées depuis le début du quinquennat.

Ellen Salvi

C’est la deuxième grande promesse d’Emmanuel Macron. Celle qui est censée compléter d’ici le printemps 2019 les mesures décidées dans l’urgence et l’improvisation pour répondre à la crise des « gilets jaunes ». Lundi 10 décembre, le président de la République avait annoncé vouloir rapidement tenir un « débat sans précédent », destiné, selon ses mots, à « bâtir le socle de notre nouveau contrat pour la Nation ». Dans la foulée, le gouvernement et la majorité se sont emparés de l’idée, la dégainant à la moindre occasion pour montrer la volonté du pouvoir d’être enfin à l’écoute des Français.

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