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Le multiculturalisme, faux coupable de l'affaire de Cologne

Après Cologne, les lectures dénonçant l'immigration ou le multiculturalisme se sont multipliées. Une erreur d'analyse, selon Nicolas Lebourg, spécialiste de l'extrême droite en Europe.

La rédaction de Mediapart

La série d'agressions sexuelles du 31 décembre à Cologne, attribuée (sans qu'on en sache beaucoup plus pour l'instant) à des réfugiés ou à des immigrés, n'est pas la résultante de la société multiculturelle allemande ou française, mais de la déficience de l’État allemand, écrit sur Slate.fr l'historien Nicolas Lebourg. Pour ce spécialiste de l'extrême droite, qui fait la liste des explications avancées, souvent imprégnées d'une « représentation racisée », « le réalisme nous sommerait de comprendre que la responsabilité de Cologne revient à la société multiculturelle ». En réalité, écrit-il, « la faute allemande n'est pas celle de l'extension des fonctions de son État social qu'a représentée son ouverture aux réfugiés, mais (...) celle de la contraction de son État pénal, avec des forces de police absentes de la rue de Cologne et une loi a minima sur les violences sexuelles ».

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