Dix ans de Marine Le Pen à la tête du RN: la grande arnaque de la «dédiabolisation»
Le Rassemblement national a beaucoup communiqué sur les dix ans de présidence de Marine Le Pen, le week-end dernier. À son bilan, selon beaucoup de médias, la « dédiabolisation » du parti. Retour sur une escroquerie réussie.
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Sur une musique d’épopée appuyée par des synthétiseurs en surchauffe, les images de « la présidente » défilent, racontant les étapes d’une conquête du pouvoir dont l’horizon reste une victoire en 2022. Dans un clip qui fleure déjà bon la campagne électorale, le Rassemblement national a bruyamment fêté le week-end dernier, 16 et 17 janvier, les dix ans de Marine Le Pen à la tête du parti. Le RN y égrène – façon succes story – les grandes étapes de cette décennie : de sa troisième place à l’élection présidentielle de 2012 à son accession au second tour en 2017 avec 11 millions de voix… De l’année 2013 où le FN devient la « première force d’opposition » à 2018, où il arrive en tête des élections européennes.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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