Dans son rapport sur l’affaire Benalla, le Sénat pointe des « dysfonctionnements majeurs » au plus haut niveau de l’État, mettant en cause les plus proches collaborateurs d’Emmanuel Macron. Certains membres du gouvernement et de la majorité tentent de discréditer ces travaux. La Macronie est sévère car elle est touchée en son cœur.
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BenjaminBenjamin Griveaux l’a assuré dès sa sortie du conseil des ministres : le rapport d’enquête du Sénat sur l’affaire Benalla, rendu public mercredi 20 février au matin, contient « manifestement beaucoup de contrevérités » auxquelles l’Élysée apportera « des réponses factuelles ». Pourquoi ces « réponses factuelles » n’ont-elles pas été apportées à l’occasion des 48 auditions menées au cours des sept derniers mois ? Mystère. De quelles « contrevérités » s’agit-il exactement ? Nul ne le sait. « Je ne vais pas commenter un rapport que je n’ai pas lu », a d’ailleurs reconnu le porte-parole du gouvernement, dans un curieux exercice d’équilibriste.