France Confidentiel

Fukushima: l'appel de recherche sur la catastrophe exclut le nucléaire

L'appel à projet commun entre la France et le Japon pour promouvoir les recherches urgentes liées à la catastrophe après l'accident nucléaire de Fukushima excluent le nucléaire de son champ d'investigation.

Jade Lindgaard

Après le tremblement de terre d'Haïti, l'Agence nationale de la recherche française (ANR) a mis en place une procédure accélérée de sélection et de financement pour les chercheurs souhaitant travailler en urgence sur des événements inattendus et de grande ampleur: la «procédure flash». En toute logique, ce système a été activé à la suite du séisme japonais de mars dernier, en collaboration avec l'équivalent japonais de l'ANR, l'agence de la science et de la technologie (JST). Cet appel à projet (à lire en cliquant ici) «est ouvert à toute proposition de recherche en lien avec le tremblement de terre du 11 mars 2011, depuis l’analyse de l’événement sous tous ses aspects, jusqu’aux leçons à retenir en termes de prévention». A une légère réserve près: il exclut tous les sujets relatifs à l'industrie et à la sûreté nucléaire.

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