Frais de mandat: seulement sept députés jouent le jeu de la transparence
L’association Regards citoyens a demandé à 574 députés de la précédente législature de fournir leurs relevés bancaires dédiés à leur indemnité représentative de frais de mandat (IRFM). Sept parlementaires ont accepté, 18 ont refusé, les autres n’ont pas répondu.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
IRFM, dernier acte ? Le texte de moralisation de la vie publique, baptisé « Pouvoirs publics : confiance dans l’action publique » afin de ne heurter personne, sera discuté à partir de lundi prochain en séance publique à l’Assemblée nationale. La semaine dernière, lors de son examen au Sénat, la suppression de l’indemnité représentative de frais de mandat (cette indemnité forfaitaire d’environ 6 000 euros mensuels dont l’usage n’est jamais contrôlé) a été votée pour passer à un régime de notes de frais. Après des révélations à répétition sur des abus d’IRFM, après moult tentatives avortées d’instaurer transparence ou contrôle, après des années d’entêtement parlementaire, il n’est plus resté que dix sénateurs – tous centristes – pour s’opposer à cette mesure de bon sens.
Depuis quatre mois, les fragiles équilibres d’un marché déjà tendu sont rompus. L’énergie est devenue un terrain d’affrontement entre les États-Unis et la Russie. En juin, pour la première fois de son histoire, l’Europe a plus importé de gaz américain que russe.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.