L'Assemblée nationale a rejeté mercredi une proposition de loi écologiste qui demandait aux parlementaires de faire toute la transparence sur leurs frais professionnels. Chaque député et sénateur dispose d'une enveloppe de 6.200 euros. Aucun contrôle n'existe sur cette allocation exonérée d'impôt sur le revenu.
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CostumesCostumes, carburant, loyers, déjeuners, cravates: comment les parlementaires dépensent-ils leur allocation pour «frais professionnels» de 6.200 euros mensuels? Selon les écologistes, Eva Joly en tête, les citoyens ont le droit d'avoir tous les détails. Mais leur proposition de loi sur la transparence financière de la vie politique, qui obligeait sénateurs et députés à déclarer la manière dont cette indemnité est utilisée, a été balayée mercredi 7 décembre par l'Assemblée nationale. «Ce serait présumer les élus coupables», a tranché l'orateur de la majorité, Claude Bodin. Pas question, pour le gros des troupes UMP mais aussi PS, d'étaler sa vie professionnelle sur internet. (D'autres mesures étaient proposées sur les micro-partis ou les conflits d'intérêts, voir sous l'onglet Prolonger.)