Quand France Télécom se débarrassait des «fruits trop mûrs ou pourris»
Lors de la neuvième journée du procès France Télécom, une médecin du travail, Monique Fraysse-Guiglini, a fait le tableau glaçant des effets sur la santé du plan de restructuration à l’œuvre dans l’entreprise entre 2007 et 2009. Les ex-dirigeants minimisent toujours.
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Elle a lâché le mot à la fin de sa déclaration devant le tribunal correctionnel, lue d’un ton un peu monocorde, et il a résonné longuement : « Ce cauchemar. » C’est par ce terme que lundi 20 mai, au milieu de la neuvième journée d’audience du procès des pratiques managériales à France Télécom, Monique Fraysse-Guiglini, médecin du travail à la retraite, a décrit ce que l’entreprise et ceux qu’elle employait avaient vécu de 2007 à 2009. Et c’est par le témoignage de cette médecin, après celui de syndicalistes au début du procès, que la souffrance des salariés a fait son irruption dans la salle d’audience.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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