L’attentat de Nice révèle des défaillances de sécurité à tous les niveaux
Le dispositif de sécurité du 14-Juillet à Nice fait l’objet d’un bras de fer entre l’État et Christian Estrosi. La préfecture a failli en concentrant ses forces au mauvais endroit, tandis que l’ancien maire est accusé d’avoir désorganisé les services municipaux. L’inspection générale de la police a été saisie.
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Effectifs policiers, caméras de vidéosurveillance, barrières métalliques, véhicules garés en travers de la route… Depuis une semaine, le dispositif de sécurité mis en place le soir du 14-Juillet à Nice fait l’objet d’un violent bras de fer entre l’État et Christian Estrosi. L’ancien maire de la cinquième ville de France – et actuel 1er adjoint en charge, notamment, de la sécurité – répète depuis vendredi dernier que le nombre de policiers nationaux était insuffisant au moment de l’attentat de la promenade des Anglais. Ce à quoi, Bernard Cazeneuve, Manuel Valls et la préfecture des Alpes-Maritimes ne cessent de répondre qu’ils ne laisseront « jamais dire qu’il y a des failles là où il n’y en a pas ».
Après un intense lobbying, la Société de livraison des ouvrages olympiques a autorisé l’utilisation de bois tropical pour des aménagements du futur village des athlètes, en Seine-Saint-Denis. Des industriels s’en réjouissent alors que la protection des forêts tropicales est un enjeu majeur pour le climat.
Depuis 2021, Bois Rouge, une entreprise liée au groupe militaire privé Wagner, bras armé officieux du Kremlin, exploite une forêt à l’ouest de la Centrafrique. Elle bénéficie d’un étonnant traitement de faveur de la part des autorités, et œuvre parfois au mépris de la loi.
par
Justine Brabant
et European Investigative Collaborations (EIC)
Le référendum constitutionnel de lundi a été approuvé par une écrasante majorité des électeurs tunisiens, avec un taux de participation de 30,5 %. Les opposants au président Kaïs Saïed dénoncent un processus illégitime. Mais son premier défi sera économique en raison des conséquences de la guerre en Ukraine.
Depuis 30 ans, la capitale autrichienne cherche à assurer un partage équitable de l’espace public entre hommes et femmes. Aménagement des parcs, trottoirs, éclairage : pionnière de cet urbanisme « sensible au genre », la ville est mondialement reconnue pour sa qualité de vie.
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