L’attentat de Nice révèle des défaillances de sécurité à tous les niveaux
Le dispositif de sécurité du 14-Juillet à Nice fait l’objet d’un bras de fer entre l’État et Christian Estrosi. La préfecture a failli en concentrant ses forces au mauvais endroit, tandis que l’ancien maire est accusé d’avoir désorganisé les services municipaux. L’inspection générale de la police a été saisie.
EffectifsEffectifs policiers, caméras de vidéosurveillance, barrières métalliques, véhicules garés en travers de la route… Depuis une semaine, le dispositif de sécurité mis en place le soir du 14-Juillet à Nice fait l’objet d’un violent bras de fer entre l’État et Christian Estrosi. L’ancien maire de la cinquième ville de France – et actuel 1er adjoint en charge, notamment, de la sécurité – répète depuis vendredi dernier que le nombre de policiers nationaux était insuffisant au moment de l’attentat de la promenade des Anglais. Ce à quoi, Bernard Cazeneuve, Manuel Valls et la préfecture des Alpes-Maritimes ne cessent de répondre qu’ils ne laisseront « jamais dire qu’il y a des failles là où il n’y en a pas ».