A Bordeaux, des étudiantes se mobilisent contre les violences sexuelles sur leur campus
Après un viol, fin novembre, des étudiantes du campus de l’université de Bordeaux ont organisé une marche, mercredi 19 décembre, pour interpeller les présidents d’université afin qu’ils se saisissent des problèmes d’insécurité et réalisent les travaux d’aménagement nécessaires.
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Un soir d’avril, aux alentours de 23 heures, Gabriela* a entendu du bruit à sa fenêtre. Elle n’attend personne et s’étonne de cette visite tardive. Elle choisit de ne pas répondre. La jeune femme vit au rez-de-chaussée de l’un des bâtiments de la résidence universitaire du campus Pessac-Talence-Gradignan à Bordeaux. Ses volets sont presque fermés, présentant une ouverture d’une trentaine de centimètres tout au plus. La jeune femme voit une lumière provenant du téléphone portable de l’homme qui la sollicite suppose-t-elle. En s’approchant, elle se trouve face au sexe de celui-ci. Ne sachant comment réagir, elle décide, paniquée, de fermer les volets. Depuis cette soirée, Gabriela, étudiante en master 2 d’études de genre à l’université de Bordeaux, se sent en insécurité au quotidien. D’autant plus que la porte de son immeuble ne ferme pas. N’importe qui peut y pénétrer.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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