Bure, la guerre des sous-sols

Evacuation à Bure: le coup de force met fin au dialogue

Le bois Lejuc est réoccupé par quelques dizaines de personnes vendredi matin, 24 heures après son évacuation par 500 gendarmes. L'expulsion des opposant·e·s au projet d’enfouissement de déchets nucléaires suscite l’indignation des associations locales anti-Cigéo, des écologistes et d’une partie de la gauche.

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À peine 24 heures après une vaste opération d'évacuation, le bois Lejuc, proche du village de Bure (Meuse), est réoccupé par quelques dizaines de personnes, annonce un militant vendredi matin. L'expulsion la veille d'une quinzaine de personnes par 500 gendarmes était « une vaste opération politique et médiatique, une mise en scène passant par des images de la préfète paradant devant les barricades détruites, mais le bois n'a jamais cessé d'être occupé, décrit cet opposant au centre d'enfouissement de déchets nucléaires Cigéo. La forêt s'étend sur 220 hectares, ils ne vont pas réussir à la garder ».

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