La direction de la gendarmerie a couvert un général auteur de harcèlement

Depuis 2017, la direction générale de la gendarmerie et le ministère de l’intérieur sont alertés sur les pratiques brutales du colonel Touron. Pourtant, il a été promu général, à la tête du Pôle judiciaire de l’institution. Ce n’est qu’après son départ à la retraite, en octobre 2022, que la hiérarchie a signalé à la justice les faits commis sur au moins neuf personnes.

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« Monsieur le Ministre, c’est une mère, une mère scandalisée par le sort fait à sa fille qui vous écrit, une mère prête à tout pour rétablir sa fille dans son honneur et sa dignité. Elle a subi une constante persécution de la part du colonel Touron, directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale. […] Elle a été victime d’un burn-out. Un seul constat : M. Touron passe général et ma fille doit aller voir ailleurs. Peut-on tout faire en toute impunité ?  Peut-on détruire moralement et physiquement mon enfant ? J’ai honte de voir cela. »

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