François Baroin, un chiraquien rejoint la Sarkozie
«Les gens n'ont pas voté Sarkozy pour avoir des gens de gauche à tous les postes», disait François Baroin il y a quelques jours. Voilà le député et maire de Troyes propulsé au ministère du budget – où il remplace Eric Woerth –, au nom de l'ouverture... à droite. Un signal envoyé aux gaullistes de l'UMP et une manière de neutraliser une voix dissidente. Portrait.
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«Nicolas Sarkozy n'a pas rassemblé la majorité, il n'a pas fait de gestes vis-à-vis de Juppé, de Copé ou de moi. On nous aime ou on nous aime pas, mais on existe», nous confiait, malicieux, François Baroin il y a un an. En 2007, le président pensait sans doute pouvoir enterrer sans fracas les chiraquiens. «Deux mois à l'Intérieur, cinq ans à l'extérieur», avait-il ironisé à son élection, évoquant celui qui lui avait succédé place Beauvau en mars 2007. Mais après la débâcle des régionales et le décrochage d'une partie de son électorat, voilà le chef de l'Etat obligé de faire une place aux gaullistes.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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