Santé

Dans un Ehpad de Moselle, des échanges de blouses pour cacher le manque de soignants

Près de Metz, un Ehpad non lucratif, a priori loin du business façon Orpea, se retrouve dans une situation sociale intenable. Des témoins racontent notamment que des femmes de ménage y effectuent des tâches d’aides-soignantes. Enquête sur un Ehpad associatif à la dérive.

Léo Le Calvez

Farébersviller (Moselle).– Dans le jargon des plannings, elles sont « agentes de service logistique » (ASL). Autrement dit : femmes de ménage. Mais à l’Ehpad associatif de Farébersviller, certaines font aussi office d’aides-soignantes. D’après nos informations, à cause d’un manque récurrent de personnel, ce discret « glissement de tâches », comme on dit dans le secteur médico-social, s’opère au moins une fois par mois. Cette plaie des maisons de retraite n’est donc pas réservée au business lucratif type Orpea.

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