C’est une ritournelle qui traverse tout le spectre politique et inquiète régulièrement les défenseurs des libertés publiques et des droits individuels. Elle apparaît en règle générale au détour d’une interview, d’un simple « s’il le faut, modifions pour cela la Constitution », lâché par des élus qui oublient, l’espace d’un instant, la formule consacrée selon laquelle on ne devrait toucher aux textes fondamentaux qu’« avec la main qui tremble ». Depuis l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), elle est de nouveau entonnée par tous ceux qui considèrent que le Conseil constitutionnel, garant de l’État de droit, n’est plus un garde-fou, mais un frein.
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