Le juge Trévidic dénonce: «Le dispositif sur le secret défense n'est pas constitutionnel»
Chargé des enquêtes parmi les plus sensibles de la République (Karachi, moines de Tibéhirine, Rwanda...), Marc Trévidic publie un essai qui lève un coin de voile sur les dessous de la lutte antiterroriste, ses pièges, ses secrets. Dans un entretien à Mediapart, le magistrat met en cause le système français du «secret défense», cet habillage juridique d'une raison d'Etat qui tourne, parfois, à la déraison d'Etat.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Marc Trévidic est sans doute le magistrat le plus détesté de l'Elysée. Un anti-Philippe Courroye, en quelque sorte. Président de l'Association française des magistrats instructeurs (AFMI), vent debout contre le projet de réforme de la justice prévoyant la suppression du juge d'instruction, Marc Trévidic est par ailleurs le juge en charge de l'affaire de l'attentat de Karachi, dont certains développements financiers pourraient menacer l'actuel président de la République.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.