Dans le bassin minier, le soutien de l’extrême droite a étouffé le mouvement des «gilets jaunes»
Le mouvement des « gilets jaunes » dans le bassin minier du Pas-de-Calais s’est arrêté fin décembre. Dans ce territoire qui compte quatre députés d’extrême droite et une municipalité RN à Hénin-Beaumont, le soutien bruyant apporté par ces élus a éloigné des militants de la première heure. Reportage.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Pas-de-Calais, de notre envoyé spécial.- Il faut traverser le bassin minier et se rendre à sa lisière, à Béthune, ville de 25 000 habitants dirigée par le centriste (UDI) Olivier Gacquerre, pour enfin trouver un groupe à la fois organisé et actif de « gilets jaunes ». C’est là, avenue Winston-Churchill, au bord d’une des grandes routes d’accès au centre-ville, que leur « QG » a été bâti sur un terrain privé après l’évacuation d’un gros rond-point, fin novembre 2018. Depuis, un noyau d’une quarantaine de personnes se relaient pour faire vivre le lieu et organiser les actions.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.