L’ex-premier ministre, son épouse, Penelope Fillon, et son successeur à l’Assemblée, Marc Joulaud, doivent répondre à partir de lundi de détournements de fonds publics devant le tribunal correctionnel.
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Ancien champion de la droite reconverti dans la finance, François Fillon comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Paris à partir de ce lundi. L’ex-candidat (LR) à la présidentielle de 2017 sera jugé pour détournement de fonds publics, complicité et recel, ainsi que pour complicité et recel d’abus de biens sociaux, et manquement aux obligations de déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Le procès doit s’achever le 11 mars. Il s’annonce très difficile pour François Fillon et les deux autres prévenus.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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