« Prosélytisme religieux » : une association asphyxiée par le poison de la rumeur 

Privée de subventions et d’interlocuteurs depuis l’automne 2021, l’association Femmes sans frontières, basée à Creil et dont la directrice porte le voile, a progressivement compris que la préfecture de l’Oise la soupçonnait de « ne pas respecter les valeurs de la République » et partageait ses doutes auprès des collectivités. Sans explications ni preuves.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

En 2023, Femmes sans frontières devait fêter ses trente-neuf ans d’existence. À Creil (Oise) et dans les environs, cette association est connue comme le loup blanc : des générations d’habitant·es ont été en contact avec elle pour des cours de français, une aide à trouver un emploi ou passer le permis, des activités de loisir ou un accompagnement social, notamment des femmes victimes de violences ou en quête d’intégration dans la société française. 

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal