Un proche de Sarkozy pris dans un scandale immobilier
Un scandale immobilier dans les Hauts-de-Seine, un proche collaborateur de Nicolas Sarkozy, des poursuites pour abus de biens sociaux et escroquerie, des fonds privés et de l'argent public... Tous les ingrédients d'une affaire politico-financière sont présents depuis le début des investigations visant Thierry Gaubert. Mais il a fallu attendre neuf ans pour que l'instruction ouverte à Nanterre soit discrètement bouclée, le 5 février.Lire aussi Thierry Gaubert et la manne du 1% logement.
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Ce scandale immobilier est l'une des seules affaires financières, peut-être la seule, qui mette en cause un proche du président de la République. Dans la plus grande discrétion, le juge Richard Pallain vient de clôturer son instruction sur Thierry Gaubert. Le 5 février, neuf ans après l'ouverture de l'enquête pénale pour escroquerie et abus de biens sociaux, notamment. Le dossier met en cause une personnalité qui fut du « premier cercle » politique de Nicolas Sarkozy, dans la période charnière où celui-ci passait de la mairie de Neuilly au gouvernement.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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