Des listes qui peinent à être bouclées, une ligne mal définie, des voix dissonantes qui font resurgir « le vieux débat fédéralistes contre souverainistes »... À un mois des européennes, l'UMP lance sa campagne en ordre dispersé et ne s'accorde que sur un point : monter la thématique de l'immigration pour concurrencer le Front national.
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UnUn moment de gêne collective. Voilà comment Roger Karoutchi résume, une semaine après sa tenue, le dernier petit-déjeuner du comité politique de l’UMP, consacré aux élections européennes de mai. Au début de la réunion, rien d’anormal : Jean-François Copé présente à ses troupes un document de quelques pages, fruit du travail effectué par l’opposition depuis décembre, qui pose les grandes lignes d'une campagne extrêmement resserrée (elle ne durera qu'une vingtaine de jours tout au plus). « Ne pas faire de l’Europe un monstre, mais ne pas dire qu’elle est la solution à tous nos maux », schématise le sénateur des Hauts-de-Seine.