Police Note de veille

Attentats : le projet de loi renseignement n'aurait pas changé grand-chose

À la suite de l’arrestation fortuite dimanche d'un suspect terroriste, le gouvernement a aussitôt embrayé sur la justification de son projet de loi sur le renseignement, en discussion au Parlement et très décrié. Sans expliquer en quoi ce texte aurait changé quelque chose.

Jérôme Hourdeaux et Louise Fessard

À la suite de l’arrestation fortuite dimanche de Sid Ahmed Ghlam, soupçonné du meurtre d'une professeure de fitness à Villejuif (Val-de-Marne) et d’avoir voulu commettre un attentat dans deux églises de Villejuif, le gouvernement a aussitôt embrayé sur la justification de son projet de loi sur le renseignement, en discussion au Parlement et très décrié : « Nous devons toujours améliorer notre capacité de renseignement dans l’État de droit d'aujourd'hui et dans celui de demain, a déclaré mercredi 22 avril le président François Hollande. C'est la raison pour laquelle il y a un texte en discussion, je souhaite que ce texte soit adopté. » Sur TF1 mercredi, le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve a ajouté : « Nous sommes en train de mettre en place des dispositifs de ciblage de la lutte antiterroriste destinés à renforcer l’efficacité des services (…). La loi sur le renseignement est là pour ça. » Allant plus loin, le premier ministre Manuel Valls a lui affirmé jeudi matin sur France inter que « la loi sur le renseignement aurait donné plus de moyens aux services de renseignement pour effectuer un certain nombre de surveillances ».

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